Les entreprises présentent en Chine pour la production et l’assemblage de produits à faible valeur ajoutée se tournent de plus en plus vers d’autres pays asiatiques pour étendre ou relocaliser leur production. Cette tendance est en partie motivée par la hausse du coût de la main d’œuvre et par des exigences en constante croissance pour pouvoir produire dans « l’Usine du monde ».
Le recours à la sous-traitance par les entreprises, afin de réduire les coûts de production, et accroître ses marges n’est pas un phénomène nouveau. En revanche la stratégie de relocalisation de la production a évolué ces dernières années, tout comme les pays dans lesquels ces opérations et investissements sont effectués.
Cette stratégie appelée « Chine +1 » a de plus en plus de succès auprès des entreprises, peu importe leur envergure et leur domaine. Cette tendance a largement été accélérée ces dernières années, du fait de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.
Parmi les pays susceptibles de recevoir de tels investissements, le Vietnam a rapidement émergé durant la dernière décennie, comme une solution efficiente pour relocaliser ou étendre sa production en Asie du sud-est. L’adhésion du Vietnam à l’OMC, une main d’œuvre qualifiée et compétitive, ainsi qu’un environnement attractif pour les investissements étrangers ont fait du Vietnam une destination idéale pour les investisseurs chinois comme étrangers, souhaitant réduire leurs coûts et diversifier leur chaîne d’approvisionnement.
Chaque pays d’Asie a ses propres forces et faiblesses pour la production de chaque type de produit, et de nombreux facteurs doivent être pris en compte avant de reconstruire sa chaîne d’approvisionnement hors de Chine. Dans cet article, nous décrivons pourquoi le Vietnam s’est imposé comme nouveau pays industriel.